Projet de caves d’affinage et d’un restaurant gastronomique sous terre
Température, humidité, lumière, espace entre meules … Tant de facteurs font du travail d’affineur un art qui réjouit nos papilles. L’enjeu de ce mandat a été principalement géologique. Comment nos ancêtres concevaient leurs caves qui fonctionnaient si bien ? Il a fallu comprendre et analyser les sols pour finir par créer ce projet. Et une fois tout cela combiné, étudié, et selon les visites établies, quel dommage cela aurait été de tout caché. L’idée d’un restaurant permettant de profiter de tous ces facteurs passionnants est devenue évidente. Nous avons alors, avec la carte blanche de notre fromagé, imaginé cet espace ou le plaisir des yeux renforce celui des papilles. Associé à un magasin, des laboratoires alimentaires et aux caves d’affinages, ce projet qui malheureusement reçut un avis négatif des autorités aurait sans doute su réjouir tous vos sens !
Tel un lancer de dés ; les volumes s’orientent vers les vues les plus dégagées de la situation. Liés par une membrane perméable qui accueil services et circulations, le projet fait écho au bâtiment existant en structurant les cours et clarifiant le cheminement public.
Les volumes Nord abritent les nouvelles salles de classe. Entre ces blocs, des plateaux créent une cour intérieure pour les récréations de courtes durées ou en cas de mauvais temps. Ces plateaux comprennent un noyau de circulation avec un escalier à double révolution comme celui du célèbre château de Chambord. L’un chauffé pour l’école, l’autre extérieur pour la circulation publique, le volume apporte ainsi une réponse au programme mais aussi au quartier.
Les volumes Sud, complètement enterrés, accueillent les salles de sports. Au niveau de la cour, ils se ressentent grâce à la matérialité du sol et un léger changement de niveau des parties végétalisées délimitant deux espaces majeurs. Au niveau de la cour, une zone de jeux de balle est offerte en Ouest pour les élèves et en Est, des pistes de pétanque, des tables et tables de ping-pong. Ces aménagements concilient vie scolaire de jour et vie de quartier les soirs et weekends, en apportant une mixité intergénérationnelle autour de diverses activités.
A la fois ville et canton, mais avant tout territoire, Neuchâtel abrite tout un panel de paysages qui se déroule sous les yeux de ses visiteurs. Du lac aux montagnes, un projet amené à faire visiter le canton au sein même du bâtiment et ainsi rendre hommage aux différents aspects de celui-ci. Inspiré de la coupe territoriale neuchâteloise, le bâtiment image des environnements clés qui retrace son histoire et ses richesses au fur et à mesure que les visiteurs gagnent en altitude.
Une arrivée par le lac, matérialisée par une structure terrasse en bois où l’on peut s’asseoir et s’allonger au rythme des vagues poussées par le Joran.
Arrivés sur les rives, les visiteurs peuvent plonger dans le bar Le fond du lac et y découvrir ses bas-fonds et habitants. Et qui sait? Rencontrer un silure… Si l’envie n’est pas au rafraîchissement, ils peuvent pousser la porte des Rives et rester sur la terre ferme où s’y trouve la réception de l’auberge.
Il se verront remettre une chambre aux Rives, à l’étage Industriel ou celui du Bourg. Grâce aux couchettes pouvant être privatisées grâce à des panneaux translucides perforés à l’image des « capsules hôtels » japonais, les visiteurs seront plongés au cœur d’une thématique picturale s’animant la nuit tombée.
Dans le haut du canton, une restauration est proposée à /’Horlogerie, où les visiteurs peuvent prendre leur repas rassemblés autours de tables aux inserts horlogers puis se lever pour« faire Neuchâtel » sur la passerelle et admirer la vue des alpes autour d’un café.
Le projet dans son ensemble est guidé par un fil d’Ariane matérialisé par des éléments en laiton qui nous guident au travers des étages et à l’extérieur. Le sol de chaque étage arbore une couleur selon la thématique qui lui est propre, ainsi on retrouve différents éléments à la fois picturaux et subtils qui nous plongent au cœur de chaque thématique.
Affectations multiples dans les Montagnes Neuchâteloises
Ce projet a pour but d’offrir des surfaces commerciales, des surfaces administratives pour une centaine de personnes ainsi que des logements avec encadrements pour les bénéficiaires AVS ou AI. Au total 32 logements avec une salle commune et un jardin commun en toiture offrent une vue sur les crêtes du Jura aux futurs habitants de ce quartier proche de toutes commodités.
Contraint par les couloirs aériens de l’aéroport voisin et un règlement d’aménagement complexe, toute la phase de création a dû se faire en gardant à l’esprit les altitudes maximums pour les grues lors du chantier. Sans cela, des surcoûts ou oppositions de l’Office Fédérale de l’Air n’auraient pu être évités.
Voulant s’inscrire dans un paysage composé de verdure en arrière-plan, le projet a été proposé selon ses coloris. En conjuguant parkings, stocks, places de manœuvre pour poids lourds et véhicules légers, abris PC et normes SIA 500 généralisées, ce projet fut un défi relativement complet.
L’espace centra gère l’intégralité des circulations verticales et des services. C’est également par ce noyau que toutes les charges du bâtiment sont transmises au terrain.
Les espaces qui s’articulent autour du noyau sont utilisés uniquement comme zone de vie et permettent donc ensemble une vue à 360°. Chaque espace a des dimensions différentes selon son affectation et son emplacement varie selon les étages.
La dissymétrie sert le plan carré qui est non-orienté et fait office de structure en portant par le haut et par le bas les étages grâce à des voiles drapeaux.
L’alternance de la structure porteuse permet de dégager un espace majeur tantôt sur une orientation, tantôt sur une autre.
Cette étude de projet de logement vient s’inscrire dans le tissu urbain en base ville de Fribourg près du bâtiment du Werkhof. Afin d’éviter les vis-à-vis, aucune ouverture de pièce de vie n’est directe avec la fenêtre d’un voisin. Les typologies sont orientées soit sur des logias, soit sur la cour intérieure. Les coursives pouvant être utilisées partiellement comme balcon offrent des appartements traversant dans toutes les orientations. Au rez-de-chaussée se trouve une crèche amenant de la vie dans la cour intérieure comme sur la place conservée au sud du Werkhof.
Ce projet s’inscrit dans une démarche générale. Ses façades en briques terre cuite couleur rouge du soir faites d’agrégats éoliens, coupées par les dalles à chaque étage font échos aux strates de roches de l’autre côté de la Sarine au coucher du soleil.
Le concept « AVOCADO » viens s’implanter sur le périmètre d’intervention 1. Afin de repenser l’espace publique et de faire de la Loryplatz une véritable zone de respiration à l’échelle urbaine, l’empreinte des anciens bâtiments n’est pas conservée. Le projet prend donc sa place légèrement en retrait et le volume se dessine en fonctions des alignements des construction des rues adjacentes. La façade faisant front à la place, elle, se plie pour mieux la définir et donner une réponse au mur de soutènement se trouvant sous le Loryspital de Salvisberg & Brechbühl. Pour gérer la profondeur du volume, deux cours viennent percer le bloc par la toiture en offrant deux atmosphère calme et différentes.
L’une (côté Est) est extérieure, l’autre [en Ouest) est intérieure. La fermeture de ces espaces que ce soit en amont ou en aval, se fait pour une verrière généreuse qui apporte une lumière naturelle zénithale aux deux parties clés des programmes principaux.
Place publique
L’espace extérieur contenu principalement par le projet et le mur de soutènement au Nord est plus nettement défini par la Schlossstrasse et la Könitzstrasse qui se rejoigne au rondpoint. Pour donner une fonction supplémentaire à la place qui va se développer en vue de l’horizon 2050 du master plan de l’lnselspital et garantir sa fréquentation, un parking souterrain d’un niveau potentiellement extensible est ajouté au programme. Une sortie piétonne du parking couplée à un petit kiosk va chercher à ponctuer la place et créer le lien avec les arrêts de trams.
Concept et programme
C’est dans le concept que le projet trouve son nom. Construit sur le modèle du plan libre le projet bénéficie d’une façade profonde protégeant le programme des nuisances extérieures. En deuxième couche on trouve les espaces servis des différentes parties du programme. Viens en suite une zone de circulation horizontale avant de trouver au centre un noyau de service et de circulation verticale, jouant aussi un rôle structurel pour la stabilisation horizontale de la structure.
Matérialité
Une prédominance de matière minérale façonne le site, notamment par la présence de béton et de crépis. Afin d’intégré le bâtiment dans cet environnement et de garder un langage similaire et texturé, la façade est faite en béton hydro démoli. Pour répondre aux teintes majoritairement chaudes des bâtiments environnant, les agrégats du béton sont prévus en granit rose concassé. Une réinterprétation des pierres de tailles et simili est fait en négatif avec des éléments en acier corten, créant ainsi une profondeur supplémentaire à la façade.
Des arbres sont replantés dans l’alignement boisé existant le long de la Schlossstrasse. Le programme public se trouvant au rez du projet est extensible sur la place (terrasse du restaurant et activités liées au centre de quartier). Pour souligner cet aspect et donner une identité à l’espace extérieur, un sol en éléments de bétons préfabriqué longitudinaux sur le principe de la « Hight Line » à New York est prévu. Le mobilier urbain restera sobre avec des éléments de couverture se << plissant ll pour offrir des bancs de façon ponctuelle.
La zone est hétérogène avec un caractère industriel relativement marqué par la matérialité des bâtiments ou leurs morphologie (shed, volumes à toits plat avec peu d’ouvertures, quais de chargements, etc.) ce qui va mener à une clarification de la zone dans les années à venir.
L’intitulé « prendre place» vient du fait que le bâtiment doit s’affirmer et gérer comme élément précurseur la transition de la zone dans le futur master plan. Son volume doit donc être augmenté par rapport au programme de base pour une meilleure réponse urbaine et augmenter la rentabilité de la parcelle et dans l’idée d’une densification de la zone.
Le concept est relativement simple. Créer une gare routière avec un plot posé dessus qui vient enrichir l’offre et répondre à une exploitation optimale du programme. Pour illustrer ceci, la gare en béton se distinguera du volume emballé d’une double peau métallique s’adaptant aux diverses situations. Le lien entre les deux est fait par une «barre» dépourvue de toute expression et ouverture, à l’image d’un joint entre les deux éléments.
Un des enjeux du projet est la gestion des différents flux circulatoires sur la parcelle et comment les raccorder à la voie publique. Voici un schéma qui mets en avant la stratégie adoptée. Il est important de comprendre avant tout que les flux piétons et véhicules sont séparés, accès véhicule par le Sud, piétons par l’Ouest. Ce choix est avant tout une question de sécurité et est fait en tenant compte des différentes contraintes imposées par le site, à savoir le bâtiment existant en Est et le mur de soutènement au Nord.
Pour une bonne visibilité, le projet s’avance en direction du carrefour et s’arrête avant le canal du Stadtbach. L’orientation est donnée par la barre posée sur la gare orientée en plein sur l’axe N-S. De par son implantation, le projet crée la transition géométrique entre les deux bâtiments existants qui l’entourent.
La hauteur du projet cherche également une transition entre les gabarits des bâtiments existant voulant être maintenus. En maintenant à distance par le couvert de la gare l’immeuble à deux pans, le projet lui laisse respirer tout en le liant au reste de la lignée.